Le 5 mai 2006 a eu lieu à Florence un congrès pour rendre hommage à la carrière d’Anna Maria Martellone, qui a consacré une grande partie de son activité académique à la recherche sur les migrations italiennes (Tiziano Bonazzi). Plusieurs de ses anciens élèves, amis et collègues parcourent les étapes de la recherche italo-américaine avec une attention particulière pour les domaines qui lui étaient les plus chers: les études sur la participation politique (Stefano Luconi et Elisabetta Vezzosi) et celles sur les communautés (Simone Cinotto). Après avoir fait un bilan de la recherche en Italie et aux Etats-Unis, on s’interroge sur la question des migrations dans la société globale et sur leur rôle dans la détermination d’une décomposition et recomposition continue d’identités et de cultures (Maddalena Tirabassi et Giovanni Gozzini). Ferdinando Fasce, en commentant les interventions, reprend le discours de la temporisation des migrations et du lexique pour les analyser. Martellone termine le Forum en souhaitant que le débat actuel sur les migrations en Italie ne laisse pas de côté «l’implication active de la partie non négligeable de la culture historique italienne qui depuis quelques dizaines d’années s’est consacrée à l’étude de l’émigration italienne dans les Amériques et dans le monde».